29 octobre 2006

Endless Love

Je t’aime comme le jour, je t’aime comme l’amour
Non ! Tout ça ne veut rien dire… mon amour

Moi je t’aime tellement que je voudrais te tuer pour t’éterniser
Je t’écartèlerais pour que tes bras puissent faire le tour de nos corps enlacés
Et je me vengerais de toutes ces fois où nous avions été séparés

Je cueillerais à la racine tes cheveux un à un
Je les planterais dans un immense champ que je cultiverais patiemment
Je m’inquiéterais du trop beau temps et du manque de précipitations

Je te dépècerais et coudrais tes morceaux de peau
Je me couvrirais de toi et m'endormirais en te serrant fort
Ta peau me réchauffera dans mes longues nuits d’hiver
Tout comme elle le faisait du temps où tu étais là

J’arracherais en douceur chaque partie de ton corps
J’en ferais des bijoux plus précieux et plus éblouissants que des joyaux de Tsar
Je porterais tantôt ton œil en pendentif orné de perles
Tantôt un bracelet de tes dents serties de diamants

Je cacherais jalousement ton sang dans une coupe
Qui déchaînera des quêtes plus passionnées que celle du Saint Graal
Car ton sang est aussi sacré que celui des Dieux
Et j’accéderais à la vie éternelle en y goûtant… Ô mon amour

Je couperais ton pénis et en ferais le plus jouissif des objets sexuels
Il guérira les impuissances et les frigidités les plus désespérées
Je couperais tes mains et me les passerais sur le corps chaque soir
Ainsi, je ressentirais tes douces caresses qui me faisaient trembler de plaisir

J’enlèverais avec la plus grande délicatesse ton coeur encore palpitant
Et je l’intégrerais dans un mécanisme qui en fera la plus précise des horloges
Tes pulsations seront mes secondes, mes heures, mes jours, mes années
Je vivrais au rythme des battements de ton coeur… mon amour

J'organiserai tous les ans un dîner à ton souvenir
Je servirais à chaque fois une partie de toi
Je te déboucherais comme une bouteille digne des plus grands vignobles
Mais tu vaudras plus cher que tous ces crus exceptionnels

Tu seras toujours avec moi
Car la seule façon de te garder en vie, c’est de te donner la mort...mon amour

25 octobre 2006

Hommage à un Troubadour

Vents
Je suis brume, je m’extirpe de lui dans un souffle.

Soleil
Je fonds. Le sang gicle de la dilatation de ma pupille.
La veine porte se rétracte.
Ça sent la cataracte.

Feu
Je griffonne les mots avec la bile de ma bille.
Je suis noire comme ce jour de décembre.

Eau
Je me noie.
Il me regarde sans dire mot.

Regards
Silences

Regards
Silences

Regards
Il part

Je reste.



Vous n’avez rien compris à ce texte ? BEN MOI NON PLUUUUUS !!

C’est tout simplement un charabia que j’ai inventé pour exprimer la profondeur des textes de la troublante Troubadour que nous simples Humains ne pouvons comprendre.

Cette femme a du génie. Souvenez-vous d’elle et vantez-vous d’avoir pu lire un de ses textes, car elle fera un long chemin.

Je rêve du jour où ton génie sera reconnu et où ta plume s’émancipera et prendra sa place dans le trône qu’elle mérite.

Joyeux anniversaire à la plus merveilleuse et la plus compréhensive des meilleures amies.

Je t’adore… non, Je t’aime !

09 octobre 2006

Ondes Négatives

Ne voyez-vous pas tous ces moins qui m’entourent et se dégagent de moi ?
Je suis un ion.

Avant, j’étais le plus redouté des cations.
Le cuivre m’enviait, le fer me jalousait.
Dorénavant, je ne suis plus qu’un minable petit anion.
Le chlore rit de moi, le sulfate se moque de moi.

Toi, petite créature métallique, viens me redonner ma neutralité.
Enveloppe moi de tes pensées positives.
Partage avec moi tes surcharges électriques.
Recharge moi de l’intérieur.

Quant à toi vilain ion chloré, éloigne toi de moi.
Je ne veux plus avoir affaire à des moins que rien.
Je veux un plus.
Et je n’en demanderais pas moins.

Je me suis recroquevillée.
Je serais un zéro, mais pas nulle pour autant.
Je serais une sphère ; les moins n’en seront que moins nombreux.
Plus de recoins où ils pourraient se cacher.

Ou peut-être la solution
est-elle de mettre les gaz
Et être plus solide?

J’irais de moins en moins mal.
Je serais de plus en plus bien.
Et je finirais par être plus ou moins moi.